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Parlons tous football

18 août 2006

La France, bête noire du Portugal

Encore raté. Encore un match décisif perdu face aux Français. Comme si une malédiction bleue planait sur le destin de la sélection portugaise qui, lors des grandes occasions, frôle à chaque fois la victoire sans jamais l'atteindre. Il y eut d'abord cette épique demi-finale du championnat d'Europe 1984, perdue à Marseille par les coéquipiers de Fernando Chalana après prolongation (2-3) sur un but de Michel Platini inscrit à une minute de la fin.

Puis vient le 28 juin 2000 : Luis Figo est face à Zinédine Zidane pour une demi-finale de l'Euro, à Bruxelles. Là encore, le Portugal tient tête aux Bleus presque jusqu'à la fin de la prolongation. Mais une main devenue fameuse, celle d'Abel Xavier, scellera le destin du Portugal. Le penalty, très contesté, est réussi par Zidane à la 117e minute et la France l'emporte (2-1). En finale, elle deviendra championne d'Europe en battant... l'Italie (2-1).

Mercredi 5 juin 2006 dans le cadre futuriste de l'Allianz Arena de Munich, c'est encore un penalty de Zidane qui a mis les larmes aux yeux d'un autre illustre vétéran : Luis Figo. On sait donc maintenant lequel des deux monstres sacrés prendra sa retraite internationale le premier. "Je crois qu'à 33 ans il est temps pour moi de quitter la sélection. Nous avons totalement dominé la deuxième période et le Portugal peut être fier de son équipe !", a lancé le meneur de jeu portugais aux 125 sélections.

Invaincus depuis 19 rencontres, les joueurs de Luiz Felipe Scolari ont la défaite amère. Le penalty sifflé par l'arbitre uruguayen Jorge Larrionda pour une faute de Ricardo Carvalho sur Thierry Henry ne leur a pas paru évident, loin de là. Et Scolari, le magicien brésilien champion du monde avec la Selecçao de son pays natal en 2002, puis finaliste de l'Euro 2004 avec son Portugal d'adoption, n'a pas caché sa colère face aux officiels de la FIFA et au banc français tout au long de cette soirée bavaroise.

"Le Portugal est un petit pays. Atteindre la demi-finale d'une telle compétition est déjà un exploit. Nous aurions logiquement dû aller jusqu'à la séance des tirs au but", a souligné le technicien à la fine moustache. Depuis la demi-finale de Bruxelles il y a six ans, l'antagonisme entre joueurs français et portugais est une réalité. A Munich, gestes déplacés et invectives ont fusé de part et d'autre des bancs de touche, entre joueurs remplaçants et personnels de l'encadrement technique. Scolari se serait même plaint d'insultes proférées à l'encontre de son pays d'adoption...

Arrivé aux commandes de la sélection portugaise en janvier 2003, le technicien brésilien, dont le contrat s'achève fin juillet, peut se prévaloir d'un flatteur bilan chiffré : en 49 rencontres, son équipe n'a été battue que sept fois. La défaite de Munich est la plus dure à digérer.

"La France ne nous est pas supérieure. Nous avons bien joué mais les Français ne font qu'attendre, regroupés en défense", a lancé Deco, le meneur de jeu d'origine brésilienne, qui n'a pas su trouver la faille dans le bloc défensif adverse.

Pas plus que son coéquipier Pauleta, buteur attitré (47 buts en 86 sélections). Le joueur du Paris-Saint-Germain reste sur deux compétitions internationales décevantes : l'Euro 2004 au cours duquel il n'inscrivit aucun but, et ce Mondial allemand peu productif (un seul but, face à l'Angola). Le mystère de cette inefficacité reste entier. Sevré de ballons, isolé en pointe, Pauleta fait parfois peine à voir. Mais Scolari reste fidèle à un système de jeu axé sur la solidité défensive et les exploits du surdoué Cristiano Ronaldo, que l'amour du beau geste conduit parfois à des excès préjudiciables pour son équipe.

"Nous méritons plus que la France d'aller en finale !" : Ce cri du coeur lancé par le défenseur Fernando Meira ne changera pas le cours de l'histoire. Une fois de plus, les Bleus ont sorti le Portugal. Reste à savoir si Scolari va prolonger son expérience à la tête d'une sélection dont il semble avoir tiré le maximum.

L'équipe alignée à Munich était expérimentée (28 ans et 6 mois de moyenne d'âge), mais il faut désormais gérer l'après-Figo. La présence de joueurs talentueux et relativement jeunes comme Cristiano Ronaldo (21 ans), Helder Postiga (23), Tiago (25), Miguel (26) ou Simao (26) va peut-être convaincre "Felipao" de rempiler jusqu'à l'Euro 2008. Et tenter ainsi d'oublier cette triste soirée munichoise.

Encore raté. Encore un match décisif perdu face aux Français. Comme si une malédiction bleue planait sur le destin de la sélection portugaise qui, lors des grandes occasions, frôle à chaque fois la victoire sans jamais l'atteindre. Il y eut d'abord cette épique demi-finale du championnat d'Europe 1984, perdue à Marseille par les coéquipiers de Fernando Chalana après prolongation (2-3) sur un but de Michel Platini inscrit à une minute de la fin.

Puis vient le 28 juin 2000 : Luis Figo est face à Zinédine Zidane pour une demi-finale de l'Euro, à Bruxelles. Là encore, le Portugal tient tête aux Bleus presque jusqu'à la fin de la prolongation. Mais une main devenue fameuse, celle d'Abel Xavier, scellera le destin du Portugal. Le penalty, très contesté, est réussi par Zidane à la 117e minute et la France l'emporte (2-1). En finale, elle deviendra championne d'Europe en battant... l'Italie (2-1).

Mercredi 5 juin 2006 dans le cadre futuriste de l'Allianz Arena de Munich, c'est encore un penalty de Zidane qui a mis les larmes aux yeux d'un autre illustre vétéran : Luis Figo. On sait donc maintenant lequel des deux monstres sacrés prendra sa retraite internationale le premier. "Je crois qu'à 33 ans il est temps pour moi de quitter la sélection. Nous avons totalement dominé la deuxième période et le Portugal peut être fier de son équipe !", a lancé le meneur de jeu portugais aux 125 sélections.

Invaincus depuis 19 rencontres, les joueurs de Luiz Felipe Scolari ont la défaite amère. Le penalty sifflé par l'arbitre uruguayen Jorge Larrionda pour une faute de Ricardo Carvalho sur Thierry Henry ne leur a pas paru évident, loin de là. Et Scolari, le magicien brésilien champion du monde avec la Selecçao de son pays natal en 2002, puis finaliste de l'Euro 2004 avec son Portugal d'adoption, n'a pas caché sa colère face aux officiels de la FIFA et au banc français tout au long de cette soirée bavaroise.

"Le Portugal est un petit pays. Atteindre la demi-finale d'une telle compétition est déjà un exploit. Nous aurions logiquement dû aller jusqu'à la séance des tirs au but", a souligné le technicien à la fine moustache. Depuis la demi-finale de Bruxelles il y a six ans, l'antagonisme entre joueurs français et portugais est une réalité. A Munich, gestes déplacés et invectives ont fusé de part et d'autre des bancs de touche, entre joueurs remplaçants et personnels de l'encadrement technique. Scolari se serait même plaint d'insultes proférées à l'encontre de son pays d'adoption...

Arrivé aux commandes de la sélection portugaise en janvier 2003, le technicien brésilien, dont le contrat s'achève fin juillet, peut se prévaloir d'un flatteur bilan chiffré : en 49 rencontres, son équipe n'a été battue que sept fois. La défaite de Munich est la plus dure à digérer.

"La France ne nous est pas supérieure. Nous avons bien joué mais les Français ne font qu'attendre, regroupés en défense", a lancé Deco, le meneur de jeu d'origine brésilienne, qui n'a pas su trouver la faille dans le bloc défensif adverse.

Pas plus que son coéquipier Pauleta, buteur attitré (47 buts en 86 sélections). Le joueur du Paris-Saint-Germain reste sur deux compétitions internationales décevantes : l'Euro 2004 au cours duquel il n'inscrivit aucun but, et ce Mondial allemand peu productif (un seul but, face à l'Angola). Le mystère de cette inefficacité reste entier. Sevré de ballons, isolé en pointe, Pauleta fait parfois peine à voir. Mais Scolari reste fidèle à un système de jeu axé sur la solidité défensive et les exploits du surdoué Cristiano Ronaldo, que l'amour du beau geste conduit parfois à des excès préjudiciables pour son équipe.

"Nous méritons plus que la France d'aller en finale !" : Ce cri du coeur lancé par le défenseur Fernando Meira ne changera pas le cours de l'histoire. Une fois de plus, les Bleus ont sorti le Portugal. Reste à savoir si Scolari va prolonger son expérience à la tête d'une sélection dont il semble avoir tiré le maximum.

L'équipe alignée à Munich était expérimentée (28 ans et 6 mois de moyenne d'âge), mais il faut désormais gérer l'après-Figo. La présence de joueurs talentueux et relativement jeunes comme Cristiano Ronaldo (21 ans), Helder Postiga (23), Tiago (25), Miguel (26) ou Simao (26) va peut-être convaincre "Felipao" de rempiler jusqu'à l'Euro 2008. Et tenter ainsi d'oublier cette triste soirée munichoise.

Encore raté. Encore un match décisif perdu face aux Français. Comme si une malédiction bleue planait sur le destin de la sélection portugaise qui, lors des grandes occasions, frôle à chaque fois la victoire sans jamais l'atteindre. Il y eut d'abord cette épique demi-finale du championnat d'Europe 1984, perdue à Marseille par les coéquipiers de Fernando Chalana après prolongation (2-3) sur un but de Michel Platini inscrit à une minute de la fin.

Puis vient le 28 juin 2000 : Luis Figo est face à Zinédine Zidane pour une demi-finale de l'Euro, à Bruxelles. Là encore, le Portugal tient tête aux Bleus presque jusqu'à la fin de la prolongation. Mais une main devenue fameuse, celle d'Abel Xavier, scellera le destin du Portugal. Le penalty, très contesté, est réussi par Zidane à la 117e minute et la France l'emporte (2-1). En finale, elle deviendra championne d'Europe en battant... l'Italie (2-1).

Mercredi 5 juin 2006 dans le cadre futuriste de l'Allianz Arena de Munich, c'est encore un penalty de Zidane qui a mis les larmes aux yeux d'un autre illustre vétéran : Luis Figo. On sait donc maintenant lequel des deux monstres sacrés prendra sa retraite internationale le premier. "Je crois qu'à 33 ans il est temps pour moi de quitter la sélection. Nous avons totalement dominé la deuxième période et le Portugal peut être fier de son équipe !", a lancé le meneur de jeu portugais aux 125 sélections.

Invaincus depuis 19 rencontres, les joueurs de Luiz Felipe Scolari ont la défaite amère. Le penalty sifflé par l'arbitre uruguayen Jorge Larrionda pour une faute de Ricardo Carvalho sur Thierry Henry ne leur a pas paru évident, loin de là. Et Scolari, le magicien brésilien champion du monde avec la Selecçao de son pays natal en 2002, puis finaliste de l'Euro 2004 avec son Portugal d'adoption, n'a pas caché sa colère face aux officiels de la FIFA et au banc français tout au long de cette soirée bavaroise.

"Le Portugal est un petit pays. Atteindre la demi-finale d'une telle compétition est déjà un exploit. Nous aurions logiquement dû aller jusqu'à la séance des tirs au but", a souligné le technicien à la fine moustache. Depuis la demi-finale de Bruxelles il y a six ans, l'antagonisme entre joueurs français et portugais est une réalité. A Munich, gestes déplacés et invectives ont fusé de part et d'autre des bancs de touche, entre joueurs remplaçants et personnels de l'encadrement technique. Scolari se serait même plaint d'insultes proférées à l'encontre de son pays d'adoption...

Arrivé aux commandes de la sélection portugaise en janvier 2003, le technicien brésilien, dont le contrat s'achève fin juillet, peut se prévaloir d'un flatteur bilan chiffré : en 49 rencontres, son équipe n'a été battue que sept fois. La défaite de Munich est la plus dure à digérer.

"La France ne nous est pas supérieure. Nous avons bien joué mais les Français ne font qu'attendre, regroupés en défense", a lancé Deco, le meneur de jeu d'origine brésilienne, qui n'a pas su trouver la faille dans le bloc défensif adverse.

Pas plus que son coéquipier Pauleta, buteur attitré (47 buts en 86 sélections). Le joueur du Paris-Saint-Germain reste sur deux compétitions internationales décevantes : l'Euro 2004 au cours duquel il n'inscrivit aucun but, et ce Mondial allemand peu productif (un seul but, face à l'Angola). Le mystère de cette inefficacité reste entier. Sevré de ballons, isolé en pointe, Pauleta fait parfois peine à voir. Mais Scolari reste fidèle à un système de jeu axé sur la solidité défensive et les exploits du surdoué Cristiano Ronaldo, que l'amour du beau geste conduit parfois à des excès préjudiciables pour son équipe.

"Nous méritons plus que la France d'aller en finale !" : Ce cri du coeur lancé par le défenseur Fernando Meira ne changera pas le cours de l'histoire. Une fois de plus, les Bleus ont sorti le Portugal. Reste à savoir si Scolari va prolonger son expérience à la tête d'une sélection dont il semble avoir tiré le maximum.

L'équipe alignée à Munich était expérimentée (28 ans et 6 mois de moyenne d'âge), mais il faut désormais gérer l'après-Figo. La présence de joueurs talentueux et relativement jeunes comme Cristiano Ronaldo (21 ans), Helder Postiga (23), Tiago (25), Miguel (26) ou Simao (26) va peut-être convaincre "Felipao" de rempiler jusqu'à l'Euro 2008. Et tenter ainsi d'oublier cette triste soirée munichoise.

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18 août 2006

Le roi numéro 10

Zinedine Yazid Zidane, souvent surnommé Zizou,(Pour écouter, cliquer sur le lien "prononciation" prononciation Fiche), est un ancien joueur de football français d'origine algérienne né le 23 juin 1972 à Marseille dans la cité de « La Castellane ».

Marié à Véronique, Zinedine Zidane est père de quatre garçons : Enzo, Luca, Théo et Elyaz. Il est atteint de thalassémie bénigne, une maladie génétique fréquente autour du bassin méditerranéen, qui le fatigue naturellement.

Le 25 avril 2006, il annonce sa retraite sportive pour la fin de la saison 2005-2006.

Il a joué son dernier match le 9 juillet 2006 sur le sol allemand à l'occasion de la finale de la Coupe du monde opposant l'Italie à la France. Lors de celle-ci, il fut expulsé par l'arbitre à la 110e minute après avoir, en dehors d'une phase de jeu, donné un coup de tête[1] au thorax du défenseur italien Marco Materazzi, suite à une insulte[2].

Nationalité (petit drapeau) France
Date de naissance 23 juin 1972
Lieu de naissance Marseille
Taille 1m85
Surnom « Zizou »

Les débuts [modifier]

Les parents du célèbre joueur de football français, des kabyles, sont originaire de petite Kabylie dans la wilaya de Béjaïa, son père Smaïl Zidane vient du village d'Aguemoune Ath Slimane. Zinedine est natif de Marseille et grandit dans le quartier de la Castellane. Zinedine Zidane signe sa première licence en 1982 dans un club non loin de son quartier d'origine : US Saint-Henri puis passe au SO Septèmes-les-Vallons avant de partir au CREPS d'Aix-en-Provence pour un stage de trois jours. C'est là qu'il est remarqué puis recruté par l'AS Cannes par l'intermédiaire de Jean Varraud. À l'âge de quinze ans, il intègre le centre de formation cannois.

Il débute en Première division le 20 mai 1989, contre le FC Nantes, à la Beaujoire ; il n'a pas encore 17 ans. En 1991, il marque son premier but en Première division, toujours contre le FC Nantes.

Les années bordelaises [modifier]

En 1992, Zidane est recruté par Rolland Courbis aux Girondins de Bordeaux. Il sympathise avec deux autres futurs internationaux français, Christophe Dugarry et Bixente Lizarazu, avec lesquels il forma ce que l'on appella par la suite le « triangle bordelais », ces trois joueurs démontrant une capacité à se trouver les yeux fermés sur le terrain. Zidane marque 10 buts pour sa première saison, puis 6 les trois saisons suivantes. Il a également disputé la finale de la coupe de l'UEFA en 1996 contre le Bayern Munich (perdue 0-2 ; 1-3) après avoir éliminé le Milan AC de Savicevic en quart, notamment grâce à un 3-0 mémorable au match retour au Parc Lescure (0-2 au match aller).

Avant qu'il n'intègre l'équipe de France, le sélectionneur algérien de l'époque Abdelhamid Kermali le refuse en équipe nationale d'Algérie prétextant que l'enfant de la Castellane n'est « pas assez rapide ».

Le 17 août 1994 à Bordeaux, il est pour la première fois sélectionné en équipe de France, contre la République tchèque. Entré en jeu à la 63e minute alors que la France est menée 2-0, Zidane marque les 2 buts du match nul. Il lui faudra néanmoins encore attendre près d'une année pour devenir un titulaire à part entière au sein de l'équipe de France. Ce n'est qu'en 1995, au cours des éliminatoires pour l'Euro 1996 que le sélectionneur national Aimé Jacquet fera de Zidane son meneur de jeu titulaire.

Zinedine à la Juventus [modifier]

En 1996, après la finale de Coupe de l'UEFA perdue avec les Girondins de Bordeaux, Zidane signe à la Juventus de Turin, club dans lequel a notamment évolué Michel Platini. Entre temps, diminué par une saison éprouvante avec Bordeaux et par un accident de voiture survenu peu de temps avant le début du tournoi, Zidane dispute un Euro 1996 jugé décevant en Angleterre. Les Bleus atteignent péniblement la demi-finale et Zidane est loin de se montrer à son meilleur niveau.

À la Juventus, il explose au plus haut niveau européen et nombre d'observateurs voient en lui le meilleur joueur du monde.

La consécration internationale [modifier]

Grande fresque murale sur la corniche de Marseille

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Grande fresque murale sur la corniche de Marseille

Lors de la Coupe du monde organisée en France en 1998, Zidane inscrit deux buts de la tête sur coup de coin en finale contre le Brésil, donnant ainsi à la France son premier titre de champion du monde. Il reçoit la même année le Ballon d'or France football et le titre de joueur FIFA de l'année. En 2000, lors du Championnat d'Europe des nations, il conduit l'équipe de France à un nouveau titre de champion, ce qu'aucune équipe n'avait réalisé (doublé Coupe du monde/Championnat d'Europe dans cet ordre), et reçoit de nouveau le titre de meilleur joueur FIFA de l'année.

Zinedine Zidane est transféré lors de l'été 2001 au Real Madrid, pour ce qui constitue encore à l'heure actuelle un record en matière de coût de transfert d'un footballeur (77 millions d'euros). Il va y passer ses cinq dernières saisons au niveau professionnel. Selon les spécialistes, c'est en grande partie grâce à lui que le Real va gagner sa neuvième et actuellement dernière Ligue des Champions en 2002. Lors de la finale face au Bayer Leverkusen (victoire 2-1 du Real Madrid), il marqua en effet un but difficile pour un droitier : dans la surface de réparation, une reprise de volée du pied gauche, sur un centre en retrait de Roberto Carlos qu'il logea dans la lucarne droite du but allemand.

Alors qu'il avait encore été le meilleur homme du premier match de l'Euro 2004, il a annoncé son retrait de l'équipe de France le 4 août 2004. Le 3 août 2005, quasiment un an plus tard, il revient sur sa retraite internationale et souhaite revenir jouer avec les Bleus pour une dernière aventure, à savoir jouer jusqu'à la fin de la Coupe du monde 2006 si la France se qualifie.

Son match de retour a eu lieu le 17 août à Montpellier où la France a battu la Côte d'Ivoire par un score de 3 à 0, avec un but de Zidane. Il est nommé capitaine de l'équipe de France.

C'est alors qu'il emmène les Bleus vers le Mondial 2006 en Allemagne grâce a une dernière victoire face à Chypre tandis que la Suisse faisait en même temps un résultat nul en Irlande 0-0, ce qui assurait à la France la première place de son groupe qualificatif.

La ville de Marseille a fait peindre un grand portrait de 10 mètres sur 15 de son enfant devenu célèbre, sur le mur d'un immeuble face à la rade et au port.

Zinedine au Real Madrid [modifier]

Si les premières années madrilènes de Zinedine lui permettent d'engranger un titre de champion d'Espagne et, surtout de remporter pour la première, et seule, fois de sa carrière la Ligue des Champions, la politique des Galactiques mise en place par Florentino Perez montre ses limites. Depuis 2003, le grand Real n'a rien gagné et fait preuve, aussi bien sur le terrain qu'au sein de l'effectif ou de l'organigramme du club, d'une instabilité constante. Ce sont ces raisons, ainsi que la condition physique déclinante du numéro 10 français, qui le poussent à annoncer sur la chaîne de télévision Canal+, le 25 avril 2006, qu'il prendra sa retraite à l'issue de la Coupe du monde, en Allemagne.

Zinedine déclare qu'il n'a plus le même niveau ni la même constance qu'au zénith de sa carrière et décide de résilier son contrat, un an avant son terme. Le départ de Florentino Pérez, l'homme qui l'a fait venir au Real, a sans doute également joué un grand rôle dans sa décision. Zidane joua le dernier match à Bernabeu contre Villareal devant un public célébrant son départ. Par ailleurs, un documentaire intitulé Zidane, un portrait du XXIe siècle est sorti en mai 2006 en France et a été projeté en Sélection officielle hors compétition au 59e Festival de Cannes.

Zinedine à la Coupe du monde 2006 [modifier]

Maillot N°10 Zinédine Zidane encadré et dédicacé

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Maillot N°10 Zinédine Zidane encadré et dédicacé

Il entreprend alors sa dernière compétition avec l'équipe de France pour la Coupe du monde de football de 2006 en tant que capitaine.

Le 1er juillet 2006 est une date clé dans la carrière de Zinedine Zidane. Si la qualification des joueurs de l'équipe de France est due à leur maîtrise absolue de la partie face à des Brésiliens impuissants, l'acteur principal en a été le meneur français. Ce jour-là, Zinédine Zidane survole la partie comme jamais auparavant et est élu homme du match par la FIFA. Il dribble, jongle au-dessus des têtes brésiliennes, et surtout offre, pour la première fois de sa carrière, une passe décisive à Thierry Henry.

Sa carrière manque de s'achever en apothéose lors de la finale de la Coupe du monde 2006 face à l'Italie. Elle finira sur une expulsion par un carton rouge après consultation par l'arbitre de l'un des arbitres assistants, pour avoir porté un coup de tête au thorax du joueur italien Marco Materazzi (suite à une insulte[3]). Zidane a, lors d'une interview sur la chaîne télévisée française Canal +, allégué que des « mots durs » avaient été tenus à l'encontre de sa soeur et de sa mère. Dans l'interview sur la chaîne TF1, il a nié tout propos raciste, ce qui dément les rumeurs lancées par certains tabloids anglais[4].

Zinedine Zidane est condamné le 20 juillet par la FIFA à trois matches de suspension et 7 500 francs suisses d'amende, tandis que le joueur italien écope de deux matches de suspension et 5 000 francs suisses d'amende. Zidane conserve cependant son titre de meilleur joueur de la Coupe du monde 2006.

La France perd la finale 5-3 aux tirs au but.

Pourtant, dès la 7e minute, Zidane avait inscrit ce qui sera son dernier but, son troisième en deux finales de Coupe du monde, rejoignant ainsi Vavá, Geoffrey Hurst et Pelé, tous trois auteurs de trois buts en finale de Coupe du monde.

La reconversion de Zinedine [modifier]

Lors de son interview du 25 avril 2006 dans laquelle il a annoncé sa retraite de footballeur, Zidane a dores et déjà fait savoir qu'il souhaitait apporter son aide aux jeunes enfants de Madrid dans le domaine du football. D'autre part, s'il revient sur sa décision d'arrêter sa carrière, le club new-yorkais Red Bull a déclaré vouloir l'enrôler[5]. Mais c'est peut-être dans les affaires que Zidane voudra inscrire son avenir : en effet, le patron de Danone Franck Riboud, ami du footballeur, souhaiterait qu'il intègre le conseil d'administration du groupe[6].

Le style de Zidane [modifier]

Joueur de milieu de terrain, faisant partie des grands numéros 10 de l'histoire du football, Zidane est reconnu pour son toucher de balle, qui force l'admiration de ses coéquipiers lors des séances d'entraînement, et de tout amateur de beau football lorsqu'il est sur le terrain. Sa maîtrise technique, sa capacité à s'orienter par rapport au ballon, et à éclaircir le jeu offensif par ses dribbles et ses passes le distinguent des autres joueurs. Ces qualités le conduisent à adopter au sein de l'équipe un rôle de meneur de jeu, un peu à la manière de Michel Platini.

Joueur de grande taille, il privilégie l'équilibre à l'acrobatie. Dans le maniement du ballon, il affectionne les roulettes et les passements de jambes. Sa couverture de balle et sa capacité à éliminer un joueur dans un petit espace sont déroutantes. Pour ses adversaires, la tâche est compliquée : soit ils défendent très près de lui, s'exposant à un dribble court, soit ils se postent plus loin, et dans ce cas la passe est d'autant moins prévisible. Dans ses meilleurs jours, Zidane donne l'impression de ne jamais pouvoir perdre le ballon, à un des postes les plus exposés du jeu, multipliant les touches de balle pour en garder le contrôle, ou se lançant dans de longues conduites de balle qui se terminent par une tentative de passe décisive vers les attaquants.

Sérieux dans son travail hebdomadaire, Zidane a ajouté à sa technique un physique adapté aux exigences du football moderne, qui lui a donné une mobilité et une vitesse d'exécution très au dessus de la moyenne. Ce droitier a également beaucoup travaillé son jeu du pied gauche, l'amenant à tenter des coups de pied arrêtés de ce pied à la fin de sa carrière. Il se révéla être un joueur très complet et précieux pour un collectif, ne rechignant pas au combat, sachant au passage jouer de la tête, expert dans les coups francs et les penaltys, et adroit à la finition des actions. Ces caractéristiques ont amené la plupart de ses entraîneurs successifs à lui attribuer une entière liberté sur le terrain, pour lui permettre d'exprimer sa créativité. Zidane, souvent positionné dans l'axe, mais préférant l'aile gauche à la droite, aimait tout autant se replier pour prendre l'initiative de la construction que de jouer près du but.

Les buts mémorables [modifier]

Si ses deux buts en finale de la Coupe du monde 1998 restent gravés dans la mémoire de nombreux supporters français, Zidane a souvent été un joueur présent dans les grands moments : lors de sa première sélection, entré en jeu, Zidane inscrit deux buts contre la Republique Tchèque, permettant à la France d'arracher le match nul lors de cette rencontre amicale. Début 1998, quelques mois avant le début de la Coupe du monde et de la finale au Stade de France, il inscrit le premier but marqué au Stade de France, lors du match d'inauguration (match amical France-Espagne 1-0).

En demi-finale de l'Euro 2000, il marque un pénalty en or contre le Portugal, qualifiant du même coup la France pour sa première finale d'Euro depuis 16 ans. Au passage, il fêtera son but via un geste qui rappelle celui de Michel Platini à l'Euro 1984, contre le Portugal également, en demi-finale également. Il avait contribué aussi, via un coup franc contre l'Espagne, à la victoire des Bleus en quart de finale.

En finale de la Ligue des Champions 2002 contre le Bayer Leverkusen, Zidane marque un but décisif d'une volée du pied gauche qui offre la victoire par 2 buts à 1 au Real Madrid.

Lors du premier match de la France à l'Euro 2004, la France est menée 1-0 par l'Angleterre jusqu'à la fin du temps réglementaire. Zidane va alors marquer coup sur coup, un coup-franc (91e) et un pénalty (93e), offrant la victoire à la France.

En huitième de finale de la Coupe du monde 2006, contre l’Espagne, Zinedine Zidane, moqué par les supporters ibériques qui voyaient là le match de sa retraite, marque dans les arrêts de jeu. Pour ce but, exploit personnel, on retrouve le joueur à l’origine et à la conclusion de l'action. La France s’impose 3-1 et se qualifie par la même occasion pour les quarts de finale de la Coupe du monde en Allemagne.

Elle bat ensuite le Brésil de Ronaldo sur une passe décisive de Zinedine Zidane pour Thierry Henry. Il est élu par la FIFA « Homme du match » pour cette prestation.

En demi-finale, le 5 juillet, il est l'auteur du but vainqueur face au Portugal, sur pénalty, synonyme d'accession à la finale de la Coupe du monde 2006, la deuxième de l'histoire des « Bleus ».

Lors de la finale France-Italie du 9 juillet 2006, il signe le premier but de la partie sur pénalty (sur une « Panenka ») consécutif à une faute de Marco Materazzi, son troisième sur toute la Coupe.

Revenus [modifier]

Comme tous les grands sportifs de son époque, Zinedine Zidane a vu ses finances augmenter au vu de ses « exploits » sur le terrain. Selon Le Figaro[7], Zinedine Zidane gagnerait plus de 300 000 euros par match, représentant un salaire de 55 euros par seconde de jeu (sur une base annuelle).

Le salaire n'étant pas la seule source de revenu des footballeurs, mais aussi la publicité, Zinedine Zidane gagne donc 14 millions d'euros par an dont 44% de contrat publicitaires[8], dont Adidas : Zidane porte en effet des chaussures Adidas Predator en cuir de kangourou. La marque lui aurait par ailleurs offert une paire de chaussures de foot en or avec lesquelles il aurait joué un match.

Zidane reste loin derrière Tiger Woods, les footballeurs étant moins représentés au niveau international que d'autres disciplines telles que le golf et la Formule 1. Dans le classement des sportifs français les mieux payés[9], Zidane est premier devant Thierry Henry.

Opinions politiques [modifier]

Lors des présidentielles de 2002, le quotidien L'Humanité a retranscrit une interview de Zinedine Zidane où celui-ci entendait faire publiquement part de ses inquiétudes : « plus d’une semaine après le premier tour, aucun joueur de l’équipe de France de football — symbole, qu’elle le veuille ou non, d’une « certaine idée de la France » —, n’avait encore donné son avis de citoyen. Comme souvent sur le terrain, c’est Zinedine Zidane qui a tracé la voie. Et, comme toujours, dans la simplicité et la force. « Je ne veux pas entrer dans un débat ni m’étendre, mais je donne mon sentiment comme beaucoup de monde peut le faire » a indiqué le numéro 10 des Bleus. Son sentiment ? « Il faut dire aux gens qu’ils votent. C’est très important et surtout qu’ils pensent aux conséquences de voter pour un parti qui ne correspond pas du tout aux valeurs de la France. Cela peut avoir des conséquences très graves (…). C’est sûr que je suis fier d’être Français mais c’est vrai que l’on ne peut pas être content de ce qui se passe. C’est grave (…) » ».

Palmarès [modifier]

  • Championnats : 506 matches, 95 buts
  • Coupes d'Europe : 117 matches, 23 buts
  • Coupes : 52 matches, 7 buts
  • Equipes de France : 108 matches, 31 buts

Total toutes compétitions confondues : 794 matches, 156 buts soit 0,19 but par match

En sélection nationale :

En clubs :

Distinctions personnelles [modifier]

Carrière [modifier]

SaisonClubPaysChampionnatCoupes nationalesCoupes d'Europe
1988 - 1989 AS Cannes (petit drapeau) France 2 matchs - -
1989 - 1990 AS Cannes (petit drapeau) France - - -
1990 - 1991 AS Cannes (petit drapeau) France 28 matchs / 1 but 3 matchs -
1991 - 1992 AS Cannes (petit drapeau) France 31 matchs / 5 buts 3 matchs 4 matchs
1992 - 1993 Girondins de Bordeaux (petit drapeau) France 35 matchs / 10 buts 4 matchs / 1 but -
1993 - 1994 Girondins de Bordeaux (petit drapeau) France 34 matchs / 6 buts 3 matchs 6 matchs / 2 buts
1994 - 1995 Girondins de Bordeaux (petit drapeau) France 37 matchs / 6 buts 5 matchs / 1 but 4 matchs / 1 but
1995 - 1996 Girondins de Bordeaux (petit drapeau) France 33 matchs / 6 buts 3 matchs 15 matchs / 6 buts
1996 - 1997 Juventus de Turin Italie 29 matchs / 5 buts 2 matchs 13 matchs / 2 buts
1997 - 1998 Juventus de Turin Italie 32 matchs / 7 buts 5 matchs / 1 but 11 matchs / 3 buts
1998 - 1999 Juventus de Turin Italie 25 matchs / 2 buts 5 matchs 10 matchs
1999 - 2000 Juventus de Turin Italie 32 matchs / 4 buts 3 matchs / 1 but 6 matchs
2000 - 2001 Juventus de Turin Italie 33 matchs / 6 buts 2 matchs 4 matchs
2001 - 2002 Real Madrid Espagne Espagne 31 matchs / 7 buts 9 matchs / 2 buts 10 matchs / 3 buts
2002 - 2003 Real Madrid Espagne Espagne 33 matchs / 9 buts 1 match 15 matchs / 3 buts
2003 - 2004 Real Madrid Espagne Espagne 33 matchs / 6 buts 7 matchs / 1 but 10 matchs / 3 buts
2004 - 2005 Real Madrid Espagne Espagne 29 matchs / 6 buts 1 match 10 matchs
2005 - 2006 Real Madrid Espagne Espagne 29 matchs / 9 buts 4 matchs 4 matchs

Divers [modifier]

  • Le seul pénalty raté par Zidane avec l'équipe de France fut celui contre la Chine en match préparatoire pour la Coupe du monde en Allemagne au stade Geoffroy-Guichard le 7 juin 2006, sur une pelouse glissante : il plaça le ballon au-dessus de la transversale. Il reste néanmoins l'un des meilleurs tireurs de pénalty. Réf. nécessaire
  • Le film des réalisateurs Philippe Parreno et Douglas Gordon intitulé Zidane, un portrait du XXIe siècle (sorti en salle le 24 mai 2006) consacre une carrière de joueur à travers le match Real Madrid - Villareal, filmé par des caméras HD.
  • Il est le parrain de l'association ELA (Association européenne contre les leucodystrophies).
  • Canal Satellite et Studio Canal ont réalisé un DVD en 2002 avec le concours de Zinedine Zidane. Intitulé Zinedine Zidane, comme dans un rêve, le média retrace son parcours et dresse son portrait au travers de différents reportages, documentaires et interviews.
  • Au cours de sa carrière, il a reçu 14 cartons rouges (3 sous le maillot des Girondins de Bordeaux, 6 à la Juventus de Turin, 3 au Real Madrid et 2 en équipe de France France).

Voir aussi [modifier]

Références [modifier]

  1. vidéo.
  2. « Materazzi : « Je l'ai insulté » », L'Équipe, 11 juillet 2006.
  3. « Zidane s'excuse mais ne regrette rien », Le Monde, 12 juillet 2006.
  4. Site de Canal +
  5. « Zidane convoité par New-York », Le Figaro Magazine, 15 juillet 2006.
  6. « Zidane au conseil d'administration de Danone ? », TF1.fr, 31 juillet 2006.
  7. « Le palmarès des revenus les plus fous », Le Figaro Magazine, Pierre Fliecx avec Amandine Grosjean, 5 mai 2006.
  8. « Pourquoi Zidane gagne moins que Tiger Woods », Le Monde, Didier Primault pour le Centre de droit et d'économie du sport de Limoges, 24 juin 2006.
  9. « Les revenus des sportifs », Observatoire des inégalités, 6 juin 2006.

Bibliographie [modifier]

  • Alexis Nolent (scénario), Michel Pierret et Marco Venanzi (dessins), Zidane. – Bruxelles ; Paris : Casterman, coll. « Champion de vie », 2005. – 47 p., 31 cm. – (ISBN 2203376058). – [biographie de Zinedine Zidane en bande dessinée].

Liens interne [modifier]

Liens externes [modifier]

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