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Parlons tous football
18 août 2006

La France, bête noire du Portugal

Encore raté. Encore un match décisif perdu face aux Français. Comme si une malédiction bleue planait sur le destin de la sélection portugaise qui, lors des grandes occasions, frôle à chaque fois la victoire sans jamais l'atteindre. Il y eut d'abord cette épique demi-finale du championnat d'Europe 1984, perdue à Marseille par les coéquipiers de Fernando Chalana après prolongation (2-3) sur un but de Michel Platini inscrit à une minute de la fin.

Puis vient le 28 juin 2000 : Luis Figo est face à Zinédine Zidane pour une demi-finale de l'Euro, à Bruxelles. Là encore, le Portugal tient tête aux Bleus presque jusqu'à la fin de la prolongation. Mais une main devenue fameuse, celle d'Abel Xavier, scellera le destin du Portugal. Le penalty, très contesté, est réussi par Zidane à la 117e minute et la France l'emporte (2-1). En finale, elle deviendra championne d'Europe en battant... l'Italie (2-1).

Mercredi 5 juin 2006 dans le cadre futuriste de l'Allianz Arena de Munich, c'est encore un penalty de Zidane qui a mis les larmes aux yeux d'un autre illustre vétéran : Luis Figo. On sait donc maintenant lequel des deux monstres sacrés prendra sa retraite internationale le premier. "Je crois qu'à 33 ans il est temps pour moi de quitter la sélection. Nous avons totalement dominé la deuxième période et le Portugal peut être fier de son équipe !", a lancé le meneur de jeu portugais aux 125 sélections.

Invaincus depuis 19 rencontres, les joueurs de Luiz Felipe Scolari ont la défaite amère. Le penalty sifflé par l'arbitre uruguayen Jorge Larrionda pour une faute de Ricardo Carvalho sur Thierry Henry ne leur a pas paru évident, loin de là. Et Scolari, le magicien brésilien champion du monde avec la Selecçao de son pays natal en 2002, puis finaliste de l'Euro 2004 avec son Portugal d'adoption, n'a pas caché sa colère face aux officiels de la FIFA et au banc français tout au long de cette soirée bavaroise.

"Le Portugal est un petit pays. Atteindre la demi-finale d'une telle compétition est déjà un exploit. Nous aurions logiquement dû aller jusqu'à la séance des tirs au but", a souligné le technicien à la fine moustache. Depuis la demi-finale de Bruxelles il y a six ans, l'antagonisme entre joueurs français et portugais est une réalité. A Munich, gestes déplacés et invectives ont fusé de part et d'autre des bancs de touche, entre joueurs remplaçants et personnels de l'encadrement technique. Scolari se serait même plaint d'insultes proférées à l'encontre de son pays d'adoption...

Arrivé aux commandes de la sélection portugaise en janvier 2003, le technicien brésilien, dont le contrat s'achève fin juillet, peut se prévaloir d'un flatteur bilan chiffré : en 49 rencontres, son équipe n'a été battue que sept fois. La défaite de Munich est la plus dure à digérer.

"La France ne nous est pas supérieure. Nous avons bien joué mais les Français ne font qu'attendre, regroupés en défense", a lancé Deco, le meneur de jeu d'origine brésilienne, qui n'a pas su trouver la faille dans le bloc défensif adverse.

Pas plus que son coéquipier Pauleta, buteur attitré (47 buts en 86 sélections). Le joueur du Paris-Saint-Germain reste sur deux compétitions internationales décevantes : l'Euro 2004 au cours duquel il n'inscrivit aucun but, et ce Mondial allemand peu productif (un seul but, face à l'Angola). Le mystère de cette inefficacité reste entier. Sevré de ballons, isolé en pointe, Pauleta fait parfois peine à voir. Mais Scolari reste fidèle à un système de jeu axé sur la solidité défensive et les exploits du surdoué Cristiano Ronaldo, que l'amour du beau geste conduit parfois à des excès préjudiciables pour son équipe.

"Nous méritons plus que la France d'aller en finale !" : Ce cri du coeur lancé par le défenseur Fernando Meira ne changera pas le cours de l'histoire. Une fois de plus, les Bleus ont sorti le Portugal. Reste à savoir si Scolari va prolonger son expérience à la tête d'une sélection dont il semble avoir tiré le maximum.

L'équipe alignée à Munich était expérimentée (28 ans et 6 mois de moyenne d'âge), mais il faut désormais gérer l'après-Figo. La présence de joueurs talentueux et relativement jeunes comme Cristiano Ronaldo (21 ans), Helder Postiga (23), Tiago (25), Miguel (26) ou Simao (26) va peut-être convaincre "Felipao" de rempiler jusqu'à l'Euro 2008. Et tenter ainsi d'oublier cette triste soirée munichoise.

Encore raté. Encore un match décisif perdu face aux Français. Comme si une malédiction bleue planait sur le destin de la sélection portugaise qui, lors des grandes occasions, frôle à chaque fois la victoire sans jamais l'atteindre. Il y eut d'abord cette épique demi-finale du championnat d'Europe 1984, perdue à Marseille par les coéquipiers de Fernando Chalana après prolongation (2-3) sur un but de Michel Platini inscrit à une minute de la fin.

Puis vient le 28 juin 2000 : Luis Figo est face à Zinédine Zidane pour une demi-finale de l'Euro, à Bruxelles. Là encore, le Portugal tient tête aux Bleus presque jusqu'à la fin de la prolongation. Mais une main devenue fameuse, celle d'Abel Xavier, scellera le destin du Portugal. Le penalty, très contesté, est réussi par Zidane à la 117e minute et la France l'emporte (2-1). En finale, elle deviendra championne d'Europe en battant... l'Italie (2-1).

Mercredi 5 juin 2006 dans le cadre futuriste de l'Allianz Arena de Munich, c'est encore un penalty de Zidane qui a mis les larmes aux yeux d'un autre illustre vétéran : Luis Figo. On sait donc maintenant lequel des deux monstres sacrés prendra sa retraite internationale le premier. "Je crois qu'à 33 ans il est temps pour moi de quitter la sélection. Nous avons totalement dominé la deuxième période et le Portugal peut être fier de son équipe !", a lancé le meneur de jeu portugais aux 125 sélections.

Invaincus depuis 19 rencontres, les joueurs de Luiz Felipe Scolari ont la défaite amère. Le penalty sifflé par l'arbitre uruguayen Jorge Larrionda pour une faute de Ricardo Carvalho sur Thierry Henry ne leur a pas paru évident, loin de là. Et Scolari, le magicien brésilien champion du monde avec la Selecçao de son pays natal en 2002, puis finaliste de l'Euro 2004 avec son Portugal d'adoption, n'a pas caché sa colère face aux officiels de la FIFA et au banc français tout au long de cette soirée bavaroise.

"Le Portugal est un petit pays. Atteindre la demi-finale d'une telle compétition est déjà un exploit. Nous aurions logiquement dû aller jusqu'à la séance des tirs au but", a souligné le technicien à la fine moustache. Depuis la demi-finale de Bruxelles il y a six ans, l'antagonisme entre joueurs français et portugais est une réalité. A Munich, gestes déplacés et invectives ont fusé de part et d'autre des bancs de touche, entre joueurs remplaçants et personnels de l'encadrement technique. Scolari se serait même plaint d'insultes proférées à l'encontre de son pays d'adoption...

Arrivé aux commandes de la sélection portugaise en janvier 2003, le technicien brésilien, dont le contrat s'achève fin juillet, peut se prévaloir d'un flatteur bilan chiffré : en 49 rencontres, son équipe n'a été battue que sept fois. La défaite de Munich est la plus dure à digérer.

"La France ne nous est pas supérieure. Nous avons bien joué mais les Français ne font qu'attendre, regroupés en défense", a lancé Deco, le meneur de jeu d'origine brésilienne, qui n'a pas su trouver la faille dans le bloc défensif adverse.

Pas plus que son coéquipier Pauleta, buteur attitré (47 buts en 86 sélections). Le joueur du Paris-Saint-Germain reste sur deux compétitions internationales décevantes : l'Euro 2004 au cours duquel il n'inscrivit aucun but, et ce Mondial allemand peu productif (un seul but, face à l'Angola). Le mystère de cette inefficacité reste entier. Sevré de ballons, isolé en pointe, Pauleta fait parfois peine à voir. Mais Scolari reste fidèle à un système de jeu axé sur la solidité défensive et les exploits du surdoué Cristiano Ronaldo, que l'amour du beau geste conduit parfois à des excès préjudiciables pour son équipe.

"Nous méritons plus que la France d'aller en finale !" : Ce cri du coeur lancé par le défenseur Fernando Meira ne changera pas le cours de l'histoire. Une fois de plus, les Bleus ont sorti le Portugal. Reste à savoir si Scolari va prolonger son expérience à la tête d'une sélection dont il semble avoir tiré le maximum.

L'équipe alignée à Munich était expérimentée (28 ans et 6 mois de moyenne d'âge), mais il faut désormais gérer l'après-Figo. La présence de joueurs talentueux et relativement jeunes comme Cristiano Ronaldo (21 ans), Helder Postiga (23), Tiago (25), Miguel (26) ou Simao (26) va peut-être convaincre "Felipao" de rempiler jusqu'à l'Euro 2008. Et tenter ainsi d'oublier cette triste soirée munichoise.

Encore raté. Encore un match décisif perdu face aux Français. Comme si une malédiction bleue planait sur le destin de la sélection portugaise qui, lors des grandes occasions, frôle à chaque fois la victoire sans jamais l'atteindre. Il y eut d'abord cette épique demi-finale du championnat d'Europe 1984, perdue à Marseille par les coéquipiers de Fernando Chalana après prolongation (2-3) sur un but de Michel Platini inscrit à une minute de la fin.

Puis vient le 28 juin 2000 : Luis Figo est face à Zinédine Zidane pour une demi-finale de l'Euro, à Bruxelles. Là encore, le Portugal tient tête aux Bleus presque jusqu'à la fin de la prolongation. Mais une main devenue fameuse, celle d'Abel Xavier, scellera le destin du Portugal. Le penalty, très contesté, est réussi par Zidane à la 117e minute et la France l'emporte (2-1). En finale, elle deviendra championne d'Europe en battant... l'Italie (2-1).

Mercredi 5 juin 2006 dans le cadre futuriste de l'Allianz Arena de Munich, c'est encore un penalty de Zidane qui a mis les larmes aux yeux d'un autre illustre vétéran : Luis Figo. On sait donc maintenant lequel des deux monstres sacrés prendra sa retraite internationale le premier. "Je crois qu'à 33 ans il est temps pour moi de quitter la sélection. Nous avons totalement dominé la deuxième période et le Portugal peut être fier de son équipe !", a lancé le meneur de jeu portugais aux 125 sélections.

Invaincus depuis 19 rencontres, les joueurs de Luiz Felipe Scolari ont la défaite amère. Le penalty sifflé par l'arbitre uruguayen Jorge Larrionda pour une faute de Ricardo Carvalho sur Thierry Henry ne leur a pas paru évident, loin de là. Et Scolari, le magicien brésilien champion du monde avec la Selecçao de son pays natal en 2002, puis finaliste de l'Euro 2004 avec son Portugal d'adoption, n'a pas caché sa colère face aux officiels de la FIFA et au banc français tout au long de cette soirée bavaroise.

"Le Portugal est un petit pays. Atteindre la demi-finale d'une telle compétition est déjà un exploit. Nous aurions logiquement dû aller jusqu'à la séance des tirs au but", a souligné le technicien à la fine moustache. Depuis la demi-finale de Bruxelles il y a six ans, l'antagonisme entre joueurs français et portugais est une réalité. A Munich, gestes déplacés et invectives ont fusé de part et d'autre des bancs de touche, entre joueurs remplaçants et personnels de l'encadrement technique. Scolari se serait même plaint d'insultes proférées à l'encontre de son pays d'adoption...

Arrivé aux commandes de la sélection portugaise en janvier 2003, le technicien brésilien, dont le contrat s'achève fin juillet, peut se prévaloir d'un flatteur bilan chiffré : en 49 rencontres, son équipe n'a été battue que sept fois. La défaite de Munich est la plus dure à digérer.

"La France ne nous est pas supérieure. Nous avons bien joué mais les Français ne font qu'attendre, regroupés en défense", a lancé Deco, le meneur de jeu d'origine brésilienne, qui n'a pas su trouver la faille dans le bloc défensif adverse.

Pas plus que son coéquipier Pauleta, buteur attitré (47 buts en 86 sélections). Le joueur du Paris-Saint-Germain reste sur deux compétitions internationales décevantes : l'Euro 2004 au cours duquel il n'inscrivit aucun but, et ce Mondial allemand peu productif (un seul but, face à l'Angola). Le mystère de cette inefficacité reste entier. Sevré de ballons, isolé en pointe, Pauleta fait parfois peine à voir. Mais Scolari reste fidèle à un système de jeu axé sur la solidité défensive et les exploits du surdoué Cristiano Ronaldo, que l'amour du beau geste conduit parfois à des excès préjudiciables pour son équipe.

"Nous méritons plus que la France d'aller en finale !" : Ce cri du coeur lancé par le défenseur Fernando Meira ne changera pas le cours de l'histoire. Une fois de plus, les Bleus ont sorti le Portugal. Reste à savoir si Scolari va prolonger son expérience à la tête d'une sélection dont il semble avoir tiré le maximum.

L'équipe alignée à Munich était expérimentée (28 ans et 6 mois de moyenne d'âge), mais il faut désormais gérer l'après-Figo. La présence de joueurs talentueux et relativement jeunes comme Cristiano Ronaldo (21 ans), Helder Postiga (23), Tiago (25), Miguel (26) ou Simao (26) va peut-être convaincre "Felipao" de rempiler jusqu'à l'Euro 2008. Et tenter ainsi d'oublier cette triste soirée munichoise.

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